Djangocong 2011

Logo par @thoas @noreljin. CC-sharealike-noncommercial

Le week end du 16-17 avril, la deuxième édition des rencontres Django a été organisée à Marseille. C’est un peu la conf que tous les utilisateurs (Fr) de Django attendent chaque année et qui présente l’avantage (c’est forcément subjectif) d’avoir lieu près de chez moi.
J’avoue avoir été un peu sceptique sur le format proposé, mais comme tout le monde, j’ai finalement pleinement adhéré.
Samedi matin : miniconf de 12′, samedi apm barcamps, samedi soir: repas en ville, dimanche matin: sprints et dimanche apm: socialisation au soleil.
L’organisation s’est impeccablement déroulé, tout a été pensé pour rendre l’évènement agréable et minimser les pertes de temps rencontrées l’année précédente. Je salue donc au passage le travail de Jean-Michel, David, Johann et Mathieu (j’oublie personne ?).

Je ne vais pas me lancer dans un débrief complet du week-end, mais juste insister sur quelques points.

Premièrement, Django monte gentiment en puissance en France, adoubé notamment par Libé pour la refonte de leur journal. C’est la poursuite d’une consécration méritée et le fruit du travail de communication engagé autour du framework.

Deuxièmement, j’attendais avec impatience le barcamp proposé par David, à propos d’une activité caritative ou citoyenne des dévs Django. La discussion intéressait visiblement pas mal de monde, et certains avaient déjà participé à des actions de ce type.

J’ai ressenti une authentique volonté d’aider, au delà du don pécuniaire, grâce à  ses compétences, son expérience. L’idée serait de recenser les développeurs Django à même de constituer une équipe en urgence pour répondre efficacement en cas de catastrophe humanitaire. Ce ne sera pas simple à mettre en place, mais la réalisation d’une mailing-list est un bon point de départ.

C’est encore utopique, mais l’idée associer ce genre d’initiative à un DEV/FORT à la française (des codeurs réunis  pendant quelques jours, isolés du reste du monde pour réaliser un développement rapide) a résonné dans quelques esprits.

Enfin, dernier point, plus général. Je ne suis pas (encore) un grand habitué des conférences et évènements autour de notre métier. Quand je ne peux as aller à Paris-Web par manque de temps, je peux regarder les vidéos dès leur mise en ligne.

Sauf que l’essentiel n’est pas là. Le contenu dispensé lors des confs est souvent déjà disponible en ligne ça et là. Ce qui fait la valeur de ces rencontres, c’est l’interaction, les discussions en off, les échanges d’expérience lors des barcamps, des déjeuners ou du diner à la boate. C’est encore plus vrai quand on travaille à son compte. Où l’on constate que cette communauté à taille humaine est super riche, et que l’on y discute art, photo, éducation, montagne,politique, voyage avec des gens ouverts, d’âges variés, aux profils si différents, très loin de l’image de nolife  propulsée par les médias.

Enfin, on se découvre partager des valeurs communes avec les autres participants. Bonnes pratiques, honnêteté, ouverture d’esprit, simplicité (pas de rockstar à djangocong, ceux qui le sont ne le font pas sentir)

Pour paraphraser Mathieu, ce sentiment d’appartenance à une communauté n’a pas de prix (on dit #priceless en hashtag).

Pour tout cela merci aux organisateurs, aux sponsors et aux participants.